Le Vicomte de Bragelonne
Alexandre Dumas (1802-1870) écrivit d'abord pour le théâtre (Kean, 1836), puis des romans. Après Le Comte de Monte-Cristo (1844), le succès ne faiblira plus auprès d'un public qui dévore ses feuilletons dans la presse. Il y aura la trilogie des Trois Mousquetaires (1844) avec Vingt Ans après et Le Vicomte de Bragelonne, celle de La Reine Margot (1845) avec La Dame de Monsoreau et Les Quarante-Cinq. Il y en eut tant et tant qu'il s'aidera de collaborateurs pour transcrire les aventures des multiples personnages surgis de son imagination.
Claude Aziza. Agrégé de lettres classiques, ancien directeur du Département de Médiation culturelle, et maître de conférences honoraire de latin à l'université de Paris III Sorbonne Nouvelle. Il a collaboré à l'édition d'un grand nombre d'ouvrages et dirigé plusieurs anthologies chez Omnibus.
D'où vient l'enchantement qui jamais ne faiblit dans ce roman immense, sans doute le plus émouvant de son auteur? De la tendresse familière qui nous lie à ses héros, ces quatre vaillants hommes dont Dumas nous a raconté l'histoire au fil de tant de pages.
D'où vient l'enchantement qui jamais ne faiblit dans ce roman immense, sans doute le plus émouvant de son auteur? De la tendresse familière qui nous lie à ses héros, ces quatre vaillants hommes dont Dumas nous a raconté l'histoire au fil de tant de pages, du souvenir de leur jeunesse enfuie, de leurs aventures, de leur fougue, de leur amitié indestructible. Ils sont ici au soir de leur vie, témoins du temps qui passe et de l'Histoire qui va, de l'amour de Raoul pour Louise de La Vallière, de sa rivalité avec le roi, de la prise du pouvoir par Louis XIV - et des complots toujours, comme celui que cache l'énigmatique Masque de fer.
Une nouvelle fois, les superbes acteurs qui les incarnent aujourd'hui disent leur force et leur jeunesse éternelle.