Le jazz band de Goebbels

Berlin, 1940. Pour saper le moral des Alliés, la radio allemande « Germany calling » diffuse quotidiennement des nouvelles du front et… des morceaux de jazz. L'ambition ? Transformer les plus grands tubes de l'époque en pamphlets cinglants contre Churchill. Et tandis que Goebbels jubile et qu'un fasciste britannique reconverti journaliste radio nazi se créé une gloire internationale sous le pseudonyme de Lord Haw-Haw, les musiciens, dont certains étrangers, juifs, ou homosexuels, jouent littéralement leur vie.Une histoire incroyable — et pourtant vraie — qui dévoile la perfidie de la propagande nazie dans ce qu'elle a de plus cruelle.Traduit de l'allemand par Pierre Deshusses

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Comité de lecture

"Dès septembre 1939, la presse anglaise parle d'un certain Lord Haw-Haw, trublion anglophone qui sévit sur les ondes radio dont la principale cible est Churchill, cet incapable qui tente de vaincre la politique éclairée du IIIème Reich. Chaque soir, Lord Haw-Haw, lui, dit la vérité tant au sujet des pertes alliées que sur le nombre de prisonniers britanniques dont il égrène minutieusement les identités. On l'écoute d'autant plus facilement que ces discours sont entrecoupés de formidables morceaux de musiques joués par un jazz band mené à la baguette par ... Goebbels ! De quoi vous casser le moral et vous faire douter du bien-fondé de résister à Hitler. Voici un chapitre étonnant de la désinformation nazie. Dommage que le traitement en soit si distancié et surtout confus. Les ressorts narratifs parfois assez originaux deviennent vite assez confus. Un effet du jazz band ?"

Christian

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Le jazz band de Goebbels

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