Belle et rebelle...
1871. Élisabeth Dmitrieff, une belle jeune femme russe de tout juste vingt ans arrivée à Paris depuis une semaine à peine, devient la présidente du premier mouvement officiellement féministe d'Europe : l'Union des femmes pour la défense de Paris et l'aide aux blessés. Véritable passionaria socialiste et va-t-en-guerre, elle est envoyée par Karl Marx lui-même ! Sa beauté et sa verve, qui la distinguent des autres insurgées, d'origines plus populaires, suscitent l'intérêt des « hommes » jusqu'ici peu sensibles aux revendications des communardes. Ainsi, paradoxalement, l'une des premières grandes figures du combat pour le droit des femmes en France était... une aristocrate russe.