Paradize
"Paradize", dernier volet d'une trilogie post-glam inaugurée avec "Wax" en 1997, est la preuve qu'Indochine aura su se remettre de tout : des Inconnus, de la fuite de ses membres et du décès d'un frère. Unique pilote aujourd'hui, Nicola Sirkis a sollicité des musiciens redoutables et quelques collaborateurs triés sur le volet (Ann Scott, Melissa Auf Der Maur, Gérard Manset, etc.) avant de repartir pour de nouvelles aventures gothiques en dépit des modes et sarcasmes. Refusant les compromis et les perches branchées (Tricky, préféré à Daft Punk, remixe actuellement des titres), Sirkis est parvenu à faire de l'identité musicale de sa formation une marque de fabrique qui continue à séduire les foules. Pas plus indus rock à la française que sous-Cure historique, Indochine sonne finalement très Indo comme en attestent Le Manoir, Electra Star, Mao Boy ou Le Grand Secret, concoctés avec Gareth Jones (Depeche Mode) et Phil Delire (Bashung). Indochine, devenu groupe à part à maints égards, donne ici une belle leçon d'indépendance à une industrie réduite à son cynisme, qui voudrait faire oublier que seuls comptent les illusions palpables, les chansons de feu et ceux qui les font vivre.
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Disponible 1er étage - Espace Image & son 8.6 IND