Three imaginary boys
Robert Smith n'aime pas cet album, ni sa pochette, ni sa production, toutes deux dues à Chris Parry, ni les chansons "Object", "It's Not You", "So What" (qui permettent de comprendre pourquoi on appela un temps son groupe "les Buzzcocks du sud") ou "Foxy Lady", l'étrange reprise de Jimi Hendrix, méconnaissable, chantée par Dempsey, qu'il dit détester... Ce disque contient pourtant son lot de chansons formidables, dont les minimalistes "10 : 15 Saturday Night", "Accuracy", "Grinding Halt", "Fire in Cairo" ou le morceau titre. Une batterie métronomique, une basse et une guitare simplissimes, les textes et la voix de Smith empreints d'une tristesse monotone typique d'un certain post-punk : un style qu'on ne retrouvera plus chez Cure, proche de celui d'autres groupes de l'époque comme Wire, Gang of Four ou, quelques années plus tard, le premier R.E.M.
Display3
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Disponible 1er étage - Espace Image & son 2 CUR