Cha cha au harem - Orientica - France 1960-1964
UN TWIST EXOTIQUE ! #CHA-CHA, EXOTICA En 1963, Lawrence d'Arabie de David Lean rafle sept Oscars. Il propulse également au rang de stars les acteurs du film parmi lesquels Peter O'Toole ou Omar Sharif qui joue le Prince Ali Ibn Kharish à l'âge de trente ans. Ce dernier incarne en Occident une certaine idée de l'Orient à la fois insaisissable, raffinée et élégante. Son regard de braise, sa moustache impeccable et sa coupe de cheveux au cordeau n'y sont pas étrangers : l'acteur égyptien est un sex-symbol d'une époque fervente des aventures d'espionnage de James Bond et OSS117. Dans le désert jordanien, il fascine un public en quête d'ailleurs, de mille et une nuits. Cette appétence pour un exotisme chamarré et fantasmé, nous la retrouvons aussi dans la musique hexagonale des années soixante. Le pays qui a accueilli les premiers longs métrages en dehors de l'Egypte d'Omar Sharif (Goha, La Châtelaine du Liban) a ainsi produit une quantité délirante de musique d'inspiration latine ou orientale, regroupée derrière l'appellation " typique ". Perles cha-cha-cha dans une veine cubaine ou orientale. Equivalents français des disques Exotica (Les Baxter, Yma Sumac, Martin Denny etc.) nord-américains fantasmant sur les Tikis Hawaïens et les iles du Pacifique, le cha-chacha oriental rêve d'Orient et d'Afrique du Nord. De l'Orientica en somme.
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Où le trouver ?
En prêt 1er étage - Espace Image & son 8 ANT