Comité de lecture
« Je n’allais pas laisser l’air du temps polluer mon bonheur », voilà la mission que l’auteur de ce roman autobiographique s’est fixée à la naissance de son premier enfant. Mais la tâche n’est pas facile : sa famille vit à Paris qui, comme la France entière, est alors touché par une vague d’attentats sans précédent, commanditée par une nébuleuse extrémiste aux ramifications mondiales. Comment faire face à tant de violence et d’ignorance ? Comment ne pas ajouter son désespoir à tant de noirceur ? A 40 ans, cet écrivain aux nombreux récits de voyages de par le monde, explore son quartier (le XIXème arrondissement de Paris), la vie de ses aïeuls (ses deux grands-pères ont participé à la seconde guerre mondiale) et sa relation avec son fils pour trouver des solutions. Cela aurait pu être mièvre, aligner les poncifs ; mais non, c’est « légèrement grave », « drôlement sérieux ». Les hommages rendus à ses grands-parents et parents sont très touchants. Le mot est juste et souvent très aiguisé pour démasquer les ridicules de notre époque. On ne s’ennuie pas une minute au cours de ce voyage en terre inconnue que l’exemple des aînés et les rires de l’enfant rendent moins angoissant. A lire de toute urgence pour bannir en souriant le manichéisme actuel. Réjouissant : une véritable lecture de vacances !
« Je n’allais pas laisser l’air du temps polluer mon bonheur », voilà la mission que l’auteur de ce roman autobiographique s’est fixée à la naissance de son premier enfant. Mais la tâche n’est pas facile : sa famille vit à Paris qui, comme la France entière, est alors touché par une vague d’attentats sans précédent, commanditée par une nébuleuse extrémiste aux ramifications mondiales. Comment faire face à tant de violence et d’ignorance ? Comment ne pas ajouter son désespoir à tant de noirceur ? A 40 ans, cet écrivain aux nombreux récits de voyages de par le monde, explore son quartier (le XIXème arrondissement de Paris), la vie de ses aïeuls (ses deux grands-pères ont participé à la seconde guerre mondiale) et sa relation avec son fils pour trouver des solutions. Cela aurait pu être mièvre, aligner les poncifs ; mais non, c’est « légèrement grave », « drôlement sérieux ». Les hommages rendus à ses grands-parents et parents sont très touchants. Le mot est juste et souvent très aiguisé pour démasquer les ridicules de notre époque. On ne s’ennuie pas une minute au cours de ce voyage en terre inconnue que l’exemple des aînés et les rires de l’enfant rendent moins angoissant. A lire de toute urgence pour bannir en souriant le manichéisme actuel. Réjouissant : une véritable lecture de vacances !
Christian